Le reportage, mode d’emploi Part. II
Une histoire de portage.
Quel sac, pour quel besoin?
Chacun y va de ces choix personnels. Me concernant, c’est le terme portabilité qui a son importance et c’est surtout la destination qui va influer sur un type de sac plutôt qu’un autre. Tout simplement parce que mes différents trajets professionnels m’obligent à des actions immédiates en terme de reportage version Presse et l’option d’une valise à roulettes est tout simplement impossible. J’ai donc opté pour un bagage à une courroie qui me permet d’orienter le sac dans 2 positions. Dorsale pour une portage rapide et pas trop encombrant. Et une solution frontale pour changer d’optiques ou trouver les divers accessoires nécessaires. Il en existe dans toutes les marques et je vous donne en exemple la solution de Think Tank « SlingOMatic-20 ». Matériel fiable et largement testé pour 2 boitiers, 3 optiques et 2 flashs.
Une vue du dessus vous permet de constater son volume. Insuffisamment représenté cependant, car ce sac est profond et vous pouvez étager votre matériel à votre guise.
En version urbaine …
Bien entendu et pour peu que vous voyagiez léger, une autre option s’offre à vous. Je la qualifierais d’idéal pour des voyages inter-cités. Une destination assez rapprochée. L’Europe sans limite. Mais surtout une vison d’un portage pas trop encombrant et pratique. J’ai opté pour le « Sub-Urban-Disguise » quand l’envie de faire des photos me vient sans trop me prendre la tête. Vous ne placerez pas autant de matériel que vous désirez. Vous en serez cependant satisfait car il est équipé de poches extérieures et intérieures fonctionnelles. Egalement un espace de rangement pour un Ipad…
Vue frontale du « Disguise » pour y placer les accessoires et autres objets du reporter que vous êtes.
…ou en version Grand Reportage
Une valise (quel que soit son volume) équipée de roulettes est de toute façon idéale pour des trajets sur surface plane, en aéroport par exemple et particulièrement pour des poids conséquents style 300mm 2.8 de Nikon ou d’autres. Avec cependant l’impératif d’être passé en cabine pour les sacs en toile. Vous pouvez la laisser passer comme bagage en soute mais son renfort en cas de choc est une nécessité. Plastique dur conseillé! Vous en trouverez pour tous les goûts. Vous devrez à un moment ou un autre laissez ce bagage à l’hôtel ou dans un lieu défini. Effectuer un reportage muni de valises de cette taille est généralement réservé au National Geographic ou aux expéditions en Antarctique et nécessite un ou des assistants, munis de bagages eux aussi, cela va de soi.
En conclusion
Il n’y a que des solutions. Une bonne préparation passe aussi par la réflexion sur les bagages. Il n’y a pas que vos sacs photos, il y a aussi le trépied, les accessoires (piles, accus, chargeur), l’électronique de sauvegarde et bien entendu les bagages plus conventionnels. Volume et poids, cela fait une sacrée différence quand il s’agit de prendre un avion.
Voyagez donc léger!
Ce n’est pas parce que vous n’avez pas toutes les optiques et tous vos boitiers que vous serez moins performants. A un moment ou un autre, il vous faudra faire des choix.
Crédit photos logo et valises : Think Tank – Texte : Christophe Moratal / Photophore Studio