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Bien choisir son assurance

C’est un peu comme dans la vie, l’expérience prime. Vous faites une erreur d’inattention et vous vous retrouvez les mains vides. Je parlais bien évidemment du vol de matériel photographique. On s’agite, on désespère mais le résultat est qu’il faut à nouveau débourser une somme plus ou moins conséquente pour un remplacement. C’est sur ce point que nous allons parler du besoin d’une assurance dédiée. La plupart des assurances couvrent les vols mais il faut cependant rester très attentif à ce que comprend une assurance classique et celle calibrée sur vos réels besoins.

Toutes les compagnies d’assurances vous diront qu’elles proposent la meilleure assurance sur le marché. Bien entendu! Mais ne soyez pas dupe.

Premiers conseils pour faire le bon choix

  • Vous êtes photographe de studio? Quel est le montant de l’assurance responsabilité civile dont vous avez besoin?
  • Vous êtes reporter et donc amené à parcourir le monde? Quelle est la probabilité qu’une compagnie aérienne perde ou endommage votre matériel?
  • Préférez-vous les régions à risques? Pourriez-vous avoir besoin d’une assurance médicale plus importante que celle du photographe lambda? Votre assurance couvre-t-elle ce risque?
  • Quand aux bagages, il est aussi important d’y jeter un coup d’oeil. On transporte un sac photo mais également de quoi se changer, sans parler du fait que tous les accessoires peuvent également s’y trouver. Vérifiez votre couverture en ce sens.

Type d’assurance à envisager

  • Couverture internationale et nationale pour votre matériel et vous-même
  • Assurance médicale supplémentaire à l’étranger
  • Couverture des biens loués
  • Assurance responsabilité civile

 » Connais-toi toi-même  » et connais ton budget

C’est de bien loin la partie la moins « fun », mais c’est celle qui s’avère la plus cruciale. Qui dit budget dit inventaire, et patiemment vous saurez ce qui au final vous est le plus utile sur place ou en voyage. Vous pourrez déterminer au plus près votre budget assurance.

Examinez-le sous deux angles : combien pouvez-vous vous permettre de payer votre police par mois ou annuellement, et combien pouvez-vous vous permettre pour remplacer tout votre équipement. 

Vous aurez certainement une franchise à payer en cas de sinistre. Cette somme sortira de toute façon de votre poche. Quel montant de franchise pourriez-vous hypothétiquement vous permettre et quel montant de franchise vous ruinerait?

Soyez organisé

Faites un dossier, digital ou version papier. Vous avez besoin d’une liste de tous les équipements photographiques que vous avez achetés, numéros de série, date et prix, avec les factures, et si possible, des photos.

Vous en aurez de toute façon besoin pour établir une somme d’assurance et/ou en cas de sinistre. Conservez ces documents et mettez-les régulièrement à jour, lors d’achat ou de vente.

Recherche et développement 

C’est clair comme de l’eau de roche, se renseigner le plus possible.

Que ce soit en entretien déjà auprès de votre assureur ou en effectuant des recherches en ligne, vous aurez fait le plus gros du travail. Vous pouvez également rencontrer d’autres photographes dans votre région qui dirigent des entreprises similaires à celle que vous possédez. Quand un photographe n’est pas satisfait de son assureur, généralement il en parle. Pour vous, ces informations sont précieuses. C’est le meilleur moyen de savoir celle que vous contacterez.

Mon conseil

Engagez-vous! Pas dans le sens militaire s’entend.

Soyez pro-actif au sein de clubs ou d’associations locales, nationales ou internationales. Presque  toute association de photographes bénéficie de contrat particulier en ce qui concerne les assurances. Leurs membres sont de précieux clients ayant des besoins très spécifiques et ces assurances sont particulièrement ciblées sur ces besoins. Comme je vous le disais au début de l’article, l’expérience prime. Et c’est auprès de ces assurances particulières que vous trouverez tout ce qu’il vous faut en matière de conseils et de couvertures.

Reste à choisir la bonne association pour partir l’esprit tranquille.

Crédit texte : Christophe Moratal / Photophore Studio