Du principe de l’accrochage, mode d’emploi Part. II

Conseils sur la signature de votre œuvre d’art.

Dans le terme projet, il y a le désir de créer, d’exprimer une idée en gardant une cohérence, de la coucher sur un support physique ou digital, en bref c’est surtout d’aboutir et de finaliser. Une fois achevé votre projet quel qu’il soit et que vous êtes prêt à l’insérer dans votre portfolio ou sur le mur d’une galerie, n’oubliez pas d’ajouter votre signature.

C’est une valeur ajoutée. Cela signifie que votre oeuvre a votre agrément. Pourquoi? Pour quelle suive comme elle est son chemin en tant que création propre, personnalisée. Je rajouterais qu’elle définit un niveau de responsabilité, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, car il existe des oeuvres militantes et le fait de signer, c’est accepter ce qui peut en découler. Critiques, injures ou ce que je vous souhaite, des éloges qui vous mèneront à la célébrité. D’une certaine manière, c’est s’affirmer.

Quand à la signature, vous pouvez la placer soit au recto, soit au verso, c’est selon. Tout dépend de l’égo de chacun. Pour ma part, c’est au verso de l’oeuvre, tout simplement parce que j’offre à des yeux intéressés la pleine et entière vision du travail.  Si elle se vend, c’est là que votre signature prend toute son importance. Elle garantie l’authenticité auprès de vos éventuels clients. Elle se doit donc d’être lisible, homogène dans la taille et la forme, et particulièrement la même sur toutes vos créations. Vous restez cependant libre de l’exprimer soit dans un technique graphique, soit sous format symbolique, en cartouche ou une empreinte digitale. La signature en elle-même peut être une oeuvre. 

N’oubliez pas qu’elle vous suivra tout au long du processus artistique, ce ne sera pas votre première pierre, il y en aura d’autres.

La suite de notre article Exposer (Part. III) sera consacrée à votre trajet artistique et la manière de l’exprimer.

Crédit texte : Christophe Moratal / Photophore Studio