Shopping Cart

Aucun produit dans le panier.

Quelques conseils pour protéger son matériel

Quand vous travaillez en extérieur, il est bon de prévoir un équipement de circonstance. Pour vous et pour votre précieux matériel. Dans le domaine de la photo, la pluie, le sable, le vent, la poussière, la neige et pourquoi pas la cendre volcanique sont des éléments dont vous devez vous soucier, cela vous évitera des suites désagréables en éventuels frais de réparation ou de remplacement.

Quelques soient les boitiers ou les optiques dites tropicalisées, aptes à tout type de temps, il est toujours sage de prévoir quelques protections supplémentaires. J’en parle en connaissance de cause, il m’est arrivé de réaliser des clichés sous une pluie battante et je n’ai jamais laissé mon matériel en l’état même s’il est prévu pour cela.

Il est une devise qui me vient toujours à l’esprit :  » Ne vous attendez à rien, comme cela, vous serez prêt à tout  » tiré du roman Altered carbon de Richard Morgan.

Toujours penser à un auvent de caméra

La version la plus simple et de moindre coût est de prendre un simple sac plastique, si vous en trouvez encore. Vous faites un trou pour l’objectif et le tour est joué. Gros problème : Le vent. Le sac risque d’être emporté ou de se déplacer devant l’optique. Des protections bien plus adaptées et au cas par cas sont proposées par différents fournisseurs, tel les Camera Rain Covers de « Thinktankphoto » ou d’autres plus folkloriques et quelque peu encombrantes tel que « Camera Canopy ». Il en existe pour toutes les tailles et pour toutes les bourses. A vous de voir lesquelles vous soutiendrez, grosses entreprises ou plus petites avec beaucoup d’idées.

Transportez votre équipement dans un sac photo résistant aux intempéries

C’est une évidence! Vérifiez tout de même que votre sac comprenne une protection anti-pluie et un fond adapté aux divers terrains. L’humidité ne fait pas bon ménage avec l’électronique. De plus, votre matériel a de la valeur, ne rechignez pas à la dépense. Une bonne protection équivaut à une utilisation sur la durée.

Je vous renvoie vers deux articles sur le sujet des sacs et valises de protection, le premier publié le 9 janvier 2014 « Le reportage, mode d’emploi Part.II » et le second publié le 20 mai 2013 sur mon blog  « HPRC Cases ».

Investissez dans du matériel onéreux

Les appareils photo et les objectifs tropicalisés coûtent chers, certes, mais en ruinant accidentellement un appareil photo ou un objectif moyen de gamme en ne le protégeant pas correctement, l’investissement initial pour un matériel robuste vous semblera une bonne affaire.

En outre, les appareils photo et les objectifs professionnels possèdent plus de fonctionnalités et sont plus performants que leurs homologues bon marché. C’est bien entendu un avis personnel, mais dans ces conseils c’est l’expérience qui prime.

Bien que vous dépensiez plus d’argent au départ, la durabilité en vaut la peine – si vous faites votre part et que vous l’entretenez correctement, vous aurez un matériel fonctionnel, et ce, sur bien des années.

Soyez minutieux lors de changement d’optique

La solution simple et rapide lorsque vous changez d’objectif est de le faire sous votre veste. Vous protégez le boitier d’une éventuelle pluie et vous évitez un surcroît de poussières sur le capteur en cas de vent.

Associez ce conseil à celui de se mettre à l’abri du vent, dans votre voiture, sous tente si vous faites du camping, derrière un arbre, tout ce que vous pouvez trouver qui vous abrite et vous aurez de bien meilleures chances de changer d’objectifs sans poussières ni saletés.

Comprendre les effets dûs à la température

En passant de températures polaires à un excellent feu de cheminée qui vous attend, votre appareil ne l’entendra pas de la même manière. C’est ce qu’on appelle un  choc thermique. De la condensation se forme. Conséquence : Votre caméra et votre objectif sont inutilisables pendant un certain moment, peut-être même de façon permanente.

De nos jours, le matériel photo est résistant à des conditions météorologiques difficiles. Vous ne devriez normalement pas avoir de problème pour le laisser dehors dans le froid et la neige. Pour l’avoir expérimenté en Finlande dans des températures avoisinant les -30° Celsius, je vous conseille de laisser votre sac photo à l’extérieur avant de bouger, tout en gardant au chaud vos batteries. Dans votre veste par exemple. Les batteries sont les points faibles des appareils, elles se déchargent rapidement lors de grand froid. Lorsque vous êtes de retour à votre hôtel/chalet, laissez votre équipement dans le sac, et patientez avec lui dans une pièce intermédiaire mais pas directement au chaud, et ce, pendant une  bonne vingtaine de minutes. Si le lieu est sécurisé, c’est le moment de passer au bar pour un bon chocolat/café/bière/soda et prendre patience. Pour parfaire l’ensemble, séchez délicatement l’ensemble et vérifiez l’étanchéité, surtout les points de liaison. Munissez-vous donc toujours de linge doux et de papier optique.

A l’inverse, 40° Celsius ou plus pour un appareil n’est pas non plus idéal. Vous devrez faire preuve de prudence si votre caméra est utilisée sur de longues périodes, car la température interne sera probablement plus élevée. Un excédent de chaleur du boitier peut endommager les parties délicates qu’est le capteur, le fonctionnement électronique et les parties mécaniques.

Avec toutes ces recommandations, vous êtes paré !

Crédit texte : Christophe Moratal / Photophore Studio