Shopping Cart

Aucun produit dans le panier.

Se familiariser avec les locutions anglaises en studio photo

Pour peu que vous vous retrouviez à assister un photographe de studio anglophone et que vous soyez perdu avec les expressions typiques lors d’un studio, voici quelques éléments clés qui vous servirons. Il s’agit juste de savoir de quoi il est question.

Une horloge dans la tête

Pour faciliter les choses, imaginez un studio en forme de montre, c’est plus simple pour positionner vos flashs de studio et vous partez du principe que vous êtes debout à 6 (18h) et que le sujet se positionne au centre, à la place des aiguilles.

« Key light » ou « Main Light », même combat

C’est la lumière principale votre installation. Il s’agit du flash qui éclaire le visage de votre sujet. C’est sa luminosité qui va déterminer votre exposition.
Elle se situe généralement entre 4 (16h) et 8 (20h). Si vous utilisez un softbox (je vous renvoie vers un article sur le sujet, publié le 1 septembre 2020 sur mon blog  « Affiner sa lumière »), il n’a pas besoin d’être précisement à 6 (18h), il peut être placé selon votre inspiration.

Il est important de vous rappeler que l’expression « Key light » ne doit pas être confondue avec « High key lighting » qui signifie que vous avez une scène à faible contraste éclairée de manière uniforme. Deux lumières principales de même intensité, une à gauche, l’autre à droite. CQFD.

« Fill »

On pourrait traduire ce terme par remplissage, voyons le plutôt comme une atténuation. C’est un éclairage que vous utilisez pour atténuer les ombres de votre installation. Elle casse le contraste et l’adoucit. Elle ne crée pas sa propre ombre, elle remplit les ombres de vos autres éclairages de manière plus égale.

« Rim » ou « Rim light »

Littéralement traduit par bord. On va plutôt lui donner une image de contour. C’est un éclairage qui crée un contour autour de votre sujet. Normalement placé à midi (12h) derrière votre modèle, sa position sera masquée par la tête ou le corps afin que vous ne la voyiez pas au résultat final. Cette lumière va créer un halo autour de la silhouette du sujet. C’est une technique à valeur ajoutée mais elle n’est pas simple à gérer. Le but étant de séparer le sujet de l’arrière-plan.

« Kicker » ou bord, on y revient

On pourrait également confondre ce type d’expression avec le terme « Rim light », « Kicker » et « Edge light ». L’objectif étant de détourer votre sujet en créant un halo lumineux autour du corps et/ou de la tête du même côté que vous avez placé ce « Kicker ».

Pour être plus clair, le « Rim light » devrait être utilisé à midi (12h) en reprenant notre exemple de montre, alors qu’un « Kicker » peut être placé n’importe où entre 2 (14h) et 10 (22h), mais pas à midi (12h). Encore une fois, nous parlons d’expression anglophone, vous vous y retrouverez si vous l’entendez pour une installation.

« Background lights »

Éclairage d’arrière-plan ou du fond. Vous pouvez utiliser 1, 4 ou plus d’éclairages si nécessaire. Si vous les pointez vers le bas de votre fond, vous créerez un dégradé de bas en haut, si vous les pointez au milieu, vous obtenez un cercle de lumière juste derrière votre sujet. Bien entendu l’ajout d’accessoires tels que réflecteur, grille, mélange de filtres ou gel participe aux éléments créatifs d’une installation.

Pour éclairer votre arrière-plan de manière plus uniforme et éviter les désagréments de dégradés ou de cercle lumineux, placez 2 lumières, une de chaque côté, généralement à 45° et pointées au centre de l’arrière-plan. Pour plus d’efficacité, 4 éclairages sont conseillés, un en haut et l’autre en bas de chaque côté. Atténuer l’effet directionnel des flashs en utilisant des parapluies est une possibilité. Bien entendu, chacun est libre de concevoir selon ses moyens son propre éclairage de fond.

« Hair light »

Cet éclairage est à placer à midi (12h) pour le positionnement, au dessus et derrière votre sujet en le pointant vers le haut de la tête afin de créer un point de lumière qui le séparera de l’arrière-plan. Si possible une lumière fixée au plafond ou carrément au support du fond. Cet éclairage permet de réserver les détails des cheveux. C’est le petit plus dans une photographie portrait.

Bon « shooting »

Vous pouvez retrouver plus d’informations sous « John Gress », ainsi que sur « Sylights »

Crédit texte : Christophe Moratal / Photophore Studio